L'Abruti©Ce texte est protégé par un copyright.
J'embarque une fille évanouie sur le boulevard
Voulant sauver sa vie coûte que coûte
je roule à tombeau ouvert sur la route
vers les urgences usant des anti-brouillards .
Là une fois ranimée, le médecin me présentait
Ses félicitations, disant que j'allais être Papa ,
Non, je n'en suis pas le père... je répondais,
qu'il y a erreur, la fille criait que j'étais un ingrat .
Après moult disputes, on décida de procéder
Au test ADN qui vint infirmer ma paternité
que je ne pouvais en aucun cas procréer
Étant stérile, cela n'était que pure impossibilité .
Je voulais esquiver mais finis par me poser la question,
Et les enfants que j'ai laissés dans leurs lits à la maison ?
Ne seraient pas les miens selon ce qu'on vient de me confirmer
Et ne seraient pour moi que des inconnus, des étrangers ?
Les mains moites, le front en sueurs, dans un sursaut
Je réalise que ce n'était là qu'un satanique cauchemar,
Je remerciais Dieu, voulant boire un grand verre d'eau
Me souvins que j'étais en carême, je reportai à plus tard .
Je regarde l'heure qu'il était à ma montre bracelet
Il était neuf heures, j'étais en retard pour le boulot,
preste j'enfile mes habits, enfourche ma moto
Arrivé, la rue était déserte, les bureaux fermés .
Je demande au vigile pourquoi c'était clos
Monsieur, nous sommes Dimanche, jour férié .
Abid Hmida
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