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L’affront
Quelle ne fut pas mas surprise
Que vous m’informâtes par courriel
Ma grossière erreur cette méprise
De vous avoir envoyé ce mail
Il ne pouvait être pour vous
Et j’ai honte je vous l’avoue
Vous qui femme parfaite
À mes yeux l’êtes
Une plastique irréprochable
Des jambes interminables
Dont on ne sait où elle disparaissent
On sait bien sur qu’elles commencent au sol
Se déploient et prennent leur envol
Pour sur ce pourrait être près des fesses
Enfin je connais un proverbe chinois
Que j’ai inventé hier
Et dont je suis fier
« Quand la main qui tremblote
Arrive et découvre la culotte
De cette jambe sans fin
Tu découvriras enfin la fin
Sous ce morceau de tissu si fin »
Eh! Y sont forts ces chinois…!!
Ah..! J’omettais un visage inoubliable
Oublier ceci je suis minable
Je rougis impardonnable
Tout ceci pour vous dire madame
Que de l’idéal vous êtes la femme
J’espère qu’à travers ce texte
Avoir lavé cet affront
Mieux qu’avec de l’eau et du savon
Avec comme seul prétexte
Amusons nous rions
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