L'assise
Je ne connais pas cette femme assise dans le fauteuil de mon salon.
Je n’ose pas lui parler :
j’ai peur qu’un seul mot de ma bouche ne la vieillisse instantanément. Peut-être qu’une phrase la tuerait, que ma voix tremblante l’émietterait.
Ma présence m’effraie. Et ma respiration.
J’étouffe de voir les êtres friables.
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