Par hélène
L'aube, enfin©Ce texte est protégé par un copyright.
Quand l’aube caresse sans fin
Les toits gelés du matin.
Quand l’aube lave en silence
La froide terre de ses souffrances.
La vie qui nait chasse la nuit,
Repousse au loin tout cet ennui
Accumulé au long des rêves,
C’est l’heure où s’impose la trêve.
Celle des esprits, celle des amants,
L’heure où se tissent les serments.
Mais le soleil à son zénith
Chassera tout beaucoup trop vite.
Ne restera, le soir venu,
Qu’un souvenir par trop ténu,
Fin comme le fil de lumière
Dont elle se joue, la dentellière.
Commentaires (3)
Posté par
hélène
le 26/10/2011
Merci nouga pour ton commentaire...mais ces instants magiques, comme tu dis, ont le mérite d'exister et nous avons le mérite de les voir. Caresses au chat. miaou.
Posté par
On'X
le 28/10/2011
Une belle écriture, douce et mélancolique.
Votre dentellière m'a fait penser aux Parques. Association un peu tragique, mais qui éclaire votre texte d'une autre manière.
Votre dentellière m'a fait penser aux Parques. Association un peu tragique, mais qui éclaire votre texte d'une autre manière.
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Amitiés