Par hélène
L’hiver est mon refuge, à l’ombre d’un rempart.
La nuit, cette infinie, me cache à vos regards.
J’exulte en mon corps et l’âme retenue
Divague à vents couverts, courant vers d’autres nues.
L’été, je suis offerte à l’or et ses promesses.
La nuit, si frêle et courte, pas le temps d’une messe.
Trop vite, il faut courir là où la houle vient,
Où la foule s’écoule dans un bruit diluvien.
Le ciel est plein de miel, il panse mon sommeil.
Ta main, tes bras me touchent, déposant leur vermeil
Au ciel de ma couche, comme l’aube intemporelle.
Peut-être que la vie, donnée universelle
S’enfuit sans plus de bruit qu’un vent froid de l’hiver,
Auréolée d’espoirs éteints par trop d’éther.
Commentaires (4)
Posté par
hélène
le 12/12/2012
Je te renvoies à ton commentaire à la suite de mon commentaire sur ton dernier texte...Merci
Posté par
Loup gris
le 14/12/2012
Mes préférences vont au printemps, mais je ne déteste pas l'hiver quand il est présenté de si belle manière.
Posté par
hélène
le 15/12/2012
Chacune a ses attraits mais comme vous, le loup j'aime le printemps.
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Mais j'aime ton poème !