La barque vogue seule sur le Nil.
Dans la pénombre, dame la lune,
Elle cabote aux grés des flots.
Le vent se meut, un temps subtil,
Soufflant en vain le long des dunes.
Ne laissant rien que des sanglots.
Le sable est chaud, vent du désert,
Brulant la voile,
Trouant la toile.
La barque sombre au fond du Nil,
Point de parole, un simple fil.
Un abordage au bord du Nil.
La lune tend, ses tendres bras,
La barque vient, sans embarras,
Et vint alors, là le trépas.
Vincent BC
Commentaires (2)
Posté par
On'X
le 02/07/2011
Florapoésie a raison : très jolie symbolique que votre barque, en Egypte ou ailleurs, de tous temps.
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Un passeur du désert (chaud en sanglot)au Nil.
Un fil qui mène inexorablement au trépas.
Ce Nil serait-il sacré?
La réponse peut rester secrète.Je peux accepter le mystère du poème à cœur ouvert.
Merci pour ce mystérieux voyage.Je vous invite à mon tour pour une
"Navigation sur un "Bateau de verre.""