la chambre
seul c’est aussi cette chambre
à choisir un destin parmi les plis de draps
quelques bijoux intimidés
de toucher les dentelles
laines bleues
bas légers comme on chuchote
des robes toujours
parfument le silence
ici mourir serait
une infinie tiédeur
la mémoire enfin de ces temps
où les saisons
aveuglément
dormaient dans une femme
Commentaires (4)
Posté par
hélène
le 24/09/2011
D'une délicatesse et d'une vérité déconcertantes, mais toujours, derrière, la douleur de l'absence ; vous la "canalisez" si bien..
Posté par
AYSLANE
le 24/09/2011
Une pièce intime...
Posté par
On'X
le 24/09/2011
Ouvrir la porte sans bruit, entrer sur la pointe des pieds, décider de ne pas mourir ici, conserver le drame secret de cette chambre.
Merci pour cet instant d'intimité.
Merci pour cet instant d'intimité.
Posté par
marie jeanne
le 24/09/2011
beau, émouvant comme un amour infini et sans fin
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