de mon rêve .
La jeune fille qui traverse le boulevard Saint-Germain .©Ce texte est protégé par un copyright.
La jeune fille qui traverse le boulevard Saint-Germain .
La jeune fille qui traverse le boulevard Saint-Germain
A la tombée de la nuit, marchait avec douceur .
Le désespoir errait dans le ciel avec ces cierges étoilés .
Et dans mes rêves il y avait ce visage d'amour,
Que seule a respiré le peuple des colombes,
Les torpeurs de la nuit se déployaient comme la brume.
Un sans-abri qui fume, et mendie des cigarettes.
Le désespoir, pesait le pour et le contre.
La jeune fille entendait les bruits des bals populaires .
Ou dans la pâleur blanche de son visage
Sur fond crépusculaire, que nous appelons la pensée.
Les lampions du 14 juillet prenaient feu doucement dans les platanes.
La mendiante sans ombre s'agenouilla devant l'église Notre-dame.
Rue de Merri, les Fanfares n'étaient plus les mêmes elles étaient tristes.
Les promesses de la nuit étaient enfin venues.
Les pigeons voyageurs volent,
Ces baisers amoureux au coin d'une rue .
Se joignant à cette foule populaire, une belle inconnue.
Dardés sous son voile des plaintes parfaites.
L'amour libre prospérait en plein Paris.
Et ses fenêtres amoureuses donnaient sur la voie lactées des nuées du ciel.
Mais personne encore ne gravitait dans le ciel,
Des survivants que l'on sait plus fidèles
que les revenants, qui ne reviennent jamais.
Les uns comme les autres, ont l'air de survoler leurs pensées.
Et l'amour entre peu à peu dans leur corps.
Il les intériorise, dans leurs sentiments .
Et ils n'étaient le jouet d'aucune puissance sensitive.
Et pourtant les étoiles chantaient dans ces cheveux lactés.
Un soir près de ta statue dénudée, tu m'avais regardé .
Me jetant un regard d'intelligence
.
L'amour a-t-il dit passe, et t'enlace
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