Lamento
Dans le flot de la vie naissent les doux poètes.
Or la vie, ce fléau, fait qu'ils meurent aussi.
Encendrée pleureuse dans les rues de leurs pages,
Me couvre de leurs mots pour en garder l'odeur.
Leurs ombres me guident vers la forêt magique
Où vécurent heureux la fée aux lianes d'or,
Ses amis animaux au verbe lumineux.
Mais la forêt n'est plus.
Ne sont plus que mirages
Et la fée, le renard, chat fourrure de miel.
Le sombre roi des aulnes a vaincu la candeur.
Je rejoins la maison.
Y est morte l'enfance.
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