Par patouch
Texte daté de 2011
Les joies de la découverte de la vie urbaine en appartement !
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Landes, mes Landes, où êtes vous ?
Plus me plait l'énergique tac-tac du pic-vert sur les branches mortes,
Que le trakatraka du marteau piqueur du flemmard derrière ma porte.
Plus me plait le doux chant du coucou raisonnant dans les bois,
Que cette exécrable sirène qui n'en finit pas de percer mes tympans.
Plus me plait le vol stationnaire de l'épervier guettant sa proie,
Que ce trop bruyant hélico qui observe et prend tout son temps.
Plus me plait de sentir l'odeur de la rosée le matin dans l'airial,
Que les gaz d'échappement de la rue qui se rue immobile au travail.
Plus me plait de flâner, contempler la nature,
Que, dans la foule en furie, être jeté en pâture.
Enfin, au travers des arbres, contempler le couchant que le soleil enflamme,
Qu'entre les immeubles, les poubelles qui crament.
Que le trakatraka du marteau piqueur du flemmard derrière ma porte.
Plus me plait le doux chant du coucou raisonnant dans les bois,
Que cette exécrable sirène qui n'en finit pas de percer mes tympans.
Plus me plait le vol stationnaire de l'épervier guettant sa proie,
Que ce trop bruyant hélico qui observe et prend tout son temps.
Plus me plait de sentir l'odeur de la rosée le matin dans l'airial,
Que les gaz d'échappement de la rue qui se rue immobile au travail.
Plus me plait de flâner, contempler la nature,
Que, dans la foule en furie, être jeté en pâture.
Enfin, au travers des arbres, contempler le couchant que le soleil enflamme,
Qu'entre les immeubles, les poubelles qui crament.
Commentaires (4)
Posté par
francois
le 01/02/2012
il y a exactement trente ans que j'ai eu la même vision bienvenu à ce club des déracinés courage on s'y fait
Posté par
Evelyne
le 01/02/2012
J'ai eu le plaisir de connaître la région.Et l'avoir quitté ne peut qu'engendrer nostalgie.
"Auprès de mon arbre" nous a chanté Brassens.
Les comparaisons sont pertinentes.
"Auprès de mon arbre" nous a chanté Brassens.
Les comparaisons sont pertinentes.
Posté par
patouch
le 01/02/2012
Merci de vos encouragements, ils adoucissent mon sort.
La bascule entre rêve et cauchemar peut ne pas plaire,
Mais ça fait partie de la vie au même titre que la mort,
Dont personne ne rêve et que, pourtant, l'on vénère.
Quant à la chanson de Brassens, je l'ai faite mienne tant elle colle à ma vie. Au pied de mon chêne quand je retourne au pays, j'ai pris une habitude, que la décence m'interdit de citer ici.
La bascule entre rêve et cauchemar peut ne pas plaire,
Mais ça fait partie de la vie au même titre que la mort,
Dont personne ne rêve et que, pourtant, l'on vénère.
Quant à la chanson de Brassens, je l'ai faite mienne tant elle colle à ma vie. Au pied de mon chêne quand je retourne au pays, j'ai pris une habitude, que la décence m'interdit de citer ici.
Posté par
Within--Lara
le 02/02/2012
Ah oui ... Le mal du pays comme un mal de vivre. Le besoin de retrouver ses racines. C'est un air à respirer, la caresse d'un soleil, un calme à contempler qui nous manque soudain !
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