Le cimetière©Ce texte est protégé par un copyright.
Les cerisiers par trois fois sont revenus en fleurs
Depuis que ton corps froid a rejoint la demeure.
Souvent je suis venue pleurer pendant les heures
Où il nous est permis d’exprimer les rancœurs.
Le marbre froid et lisse où se déposent les traces
De nos intempéries d’humains encore vivaces
Protège trop les lits où dorment vos amours
Et rend mon cœur – soudainement - beaucoup trop lourd
Tous ces corps dépourvus d’âme pour l’éternité
Gisants telle des femmes de peu de dignité,
Qui donnent au plus offrant le plaisir de leurs charmes.
Si la vue d’un cimetière évoque autant de drames
Le calme que l’on trouve à fomenter ces vies
Est incommensurable et joie de peu de prix.
Commentaires (3)
Posté par
Verbo
le 16/03/2013
Chers cimetières, si reposants loin des intempéries de nos vies mesquines...
Posté par
TiteBelette
le 21/03/2013
Anniversaire identique, compassion et compréhension
L'année du désespoir, l'année de la douleur, l'année de la tristesse
Comment se nomme la quatrième année, le savez-vous ?
Poétiquement vôtre...
L'année du désespoir, l'année de la douleur, l'année de la tristesse
Comment se nomme la quatrième année, le savez-vous ?
Poétiquement vôtre...
Posté par
Loup gris
le 11/05/2013
Il est vrai que je me plais parfois à prendre le calme parmi les morts et souvent je m'imagine la vie que l'une ou l'autre de ces personnes menait. Un beau poème Hélène.
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