Par ELYSE
Texte daté de 2012/05/31
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Le dernier jour de mai©Ce texte est protégé par un copyright.
Le ciel s'est éclairci, l'orage enfin s'éloigne.
Brille une perle d'eau avant même de choir
Sur le bois vermoulu d'un antique nichoir,
Où vécut un pinson ; une plume en témoigne.
Sous le cyprès touffu d'un geste vif j'empoigne,
Par la peau de son dos, avant qu'il puisse me voir,
Mon vieux chat Mistigri que j'aime décevoir,
Quand les petits oiseaux grâce à moi il épargne.
Le printemps enfin là, éveille dans les bois
Le coucou effronté, n'ayant ni foi ni loi,
Pour pondre dans le nid son petit très vorace.
Hier, au bord de l'étang, des files de têtards
Remontaient le courant, en laissant une trace
D'un gris-vert soutenu, sans faire des écarts.
Commentaires (3)
Posté par
Loup gris
le 02/06/2012
Comme le dit si bien On'X, il faut observer de près la nature pour y voir ces détails que vous décrivez si bien. vous avez l'oeil du peintre! mais la poésie n'est elle pas une forme de peinture avec les mots?
Posté par
chavigner
le 10/06/2012
J'aime beaucoup cette poésie écrite dans les règles de l'art bravo
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Votre second vers - en particulier - est magnifique.