Le mentir vrai (rien de commun avec celui d'Aragon)
Je mens essentiellement par omission parce que, ayant souvent face à la mienne celle d'un interlocuteur ou trice bien plus jeune que mes ans, il me faut à la fois préserver sa foi en soi sans le (la) bercer d'illusions genre Avenir sans sang. Donc je mens : je ne dis pas tout ce que la vie prépare d'immondices et d'immonde parce qu'au monde rien n'existe que vivre. Je crois ainsi faire le moins mal possible, alors que faire très mal serait plus honnête.
Commentaires (5)
Posté par
Loup gris
le 03/01/2012
Les mensonges par omission,
sont de généreuse attention.
sont de généreuse attention.
Posté par
On'X
le 03/01/2012
Vous avez le mensonge humaniste. Délicate attention que de préserver notre innocence, notre naïveté, notre foi en l'inconnu(e)... quitte à ce qu'on se prenne une monstrueuse claque par la suite !
Posté par
Verbo
le 03/01/2012
Le menteur qui affirme qu'il ment... dit-il la vérité?
Posté par
Jean-Mi
le 07/01/2012
C'est vrai : une réelle aporie, mais qui ne l'est que si l'on ne complète pas le verbe.
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c'est dejà a demi pardonné disaient les curés