Le Petit Chaperon Noir©Ce texte est protégé par un copyright.
Le Petit Chaperon Noir
Sage à l’aube, sexy le soir !
Connaissez-vous son histoire,
Tellement triste et tellement noire ?
Moi, je la connais par cœur !
Normal, je suis un conteur !
Je vais vous la raconter,
Je vous prie donc de rester !
Une jeune fille, dans la forêt
Un homme, elle apercevait.
Si beau et majestueux
Qu’elle n’en a pas cru ses yeux !
Elle a du coup décidé
De le suivre de très près,
Mais est tombée nez à nez
Avec un petit furet !
« Mais où vas-tu donc jeune fille,
Tellement gaie et si jolie ? »
« J’essaie de suivre cet homme
Qui me fait choir dans les pommes,
Car il est d’une grande beauté
Qui me fait presque pleurer ! »
Le furet, tellement ému,
Sur une pierre, s’asseoir, il dû !
La fille laissa l’animal
Au cœur ayant un peu mal,
Elle poursuivit son chemin,
À la recherche du beau brun.
Mais s’arrêta d’un seul coup
En apercevant un loup
L’attendant sagement, assis.
Il l’aperçut, et sourit !
Le furet les rattrapa
Puis lui attacha les bras
Il se mit à ricaner
Et Noir se mit à trembler.
Elle vit le loup s’avancer
Avec un air décidé.
Elle aurait voulut crier
Mais on l’avait bâillonnée.
Là, elle est emprisonnée
Dans une maison délabrée.
Aux mains, aux pieds, attachée,
Elle n’arrête pas de pleurer.
Des bruits dans les escaliers
L’ont, d’un coup, fait arrêter.
La porte s’ouvrit en entier,
Et Noir vit le loup entrer.
Noir vit le loup se changer
En l’homme qu’elle suivait de près
Sauf qu’il était dénudé
De sa tête jusqu’à ses pieds.
Elle a tenté de crier
Sans qu’un son fut prononcé
Car l’homme-loup l’en empêcha
En l’attirant dans ses bras.
Immobile, mais effrayée,
Elle n’osait pas remuer.
Il l’amena sur le lit,
Sans un mot et sans un bruit.
La plaquant contre son corps,
Il lui inspirait la mort.
Se retenant de pleurer
Elle a dû abandonner
Une bonne dizaine d’heures après,
Le Chaperon revenait,
Tellement triste et tellement noire,
Qu’on en a fait une histoire !
Désormais, seule et enceinte,
Chaperon n’a qu’une seule crainte :
Voir l’homme-loup et le furet
S’en prendre à son nouveau-né !
Commentaires (11)
Cette fable,
Aucun défaut,
C'est comme il faut,
Début prenant,
Fin dans les temps,
Sensiblerie
Mal se marie !
Le noir vient d'être inventé.
Et au moment opportun,
Le blanc nous sera proposé.
Quand nous aurons un chaperon
Incolore ou transparent,
Quelle sera la leçon
Pour nous autres ici présents ?
Bonne journée !
la tienne nous fait voir des a cotés dont les jeunes chaperons devront se mefier
La poésie est notre humble serviteur.
Et nous, ses maîtres manipulent les mots
Afin d'offrir aux plus sensibles cœurs
De vrais trésors, de beaux petits cadeaux.
Quand la sagesse jointe à l'intelligence
Nous donnent de pouvoir guérir des maux,
Dans un climat de grande confiance
Le poète fera l'œuvre d'un héraut.
Tout bonnement, j'adore.
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