Le poing levé...^{©Ce texte est protégé par un copyright.}

Les anars mélenchonnisés qui vont distribuant des brevets
Les copains de la longue route qui ont oublié leurs doutes
Aveuglés par un drapeau noir qui leur claque en plein dans la poire
Libres penseurs catéchisés
Au poing levé
Aux doigts usés
Dans vos athénées vos musées
Ca sent le chien crevé

Les bobos cravatés de rouge avec pas un cheveu qui bouge
Sous la laque de la doctrine et briqués comme des latrines
Comme si l'on désinfectait le stalinisme chaque été
Quand le printemps a décampé
Le poing levé
Les doigts dans le nez
Et qu'il n'y a plus rien à lamper
Ca sent l'rat en civet

Les « Mieux vaut votard que jamais » les « Mieux vaut votard que F'Haîne »
Les «Mieux vaut votard qu'autonome, des fois faut s'conduire en bonhomme... »
Les qui ont loupé leur carrière et maintenant courent derrière
Le temps perdu au temps des cerises
Le poing levé
Les doigts usés
Vers les derniers fruits de la crise
Ca sent l'aveu bavé

Ca sent le flic à en vomir ça sent l'bobard à endormir
Ca sent l'aîgreur qui naît du temps et la honte de ses vingt ans
Ca sent l'attrait de l'oppression sous le couvert de la passion
Comme disait l'Aut'
Le poing levé
Les doigts usés
Par de virtuels bulletins de vote
Ca sent les espoirs avortés

Et ça vient vous dire aujourd'hui où et comment et avec qui
Vous devez sortir ou frayer sous peine de les effrayer
Ca va vous soûler d'anathèmes si vous n'aimez pas ce qu'ils aiment
Parangons rigides et vaincus
Le poing levé
Le doigt tendu
Je vous le foutrais bien au cul
Mais vous êtes morts et moi non plus...