Le rocher...
En fait, tu réalises que tu t'es fait prendre pour un pigeon, qu'ils te méprisent et qu'à leurs yeux, tu n'es rien. Pour eux, tu es toujours le bébé, celui qui ne comprend rien, qui ne voit rien, mais en réalité, tu sais tout. Ils te prennent encore pour la "chose" sans âme, la "chose" qui ne pense pas, qui ne parle pas, la décoration, le poster qu'on aimerais tant cacher devant les autres. Le boulet. Tu t'aperçois que le lien qui te lie depuis toujours à eux n'est qu'une étiquette. Alors, tu fais tout pour briser ce lien, mais il faut que tu le gardes. Peut-être pour les autres, surement pas pour toi. Tu prétends les aimer, mais qu'au fond,tu les détestes, tu n'as rien à leur dire et que tu prefererais tellement être avec tes amis au lieu de les coller, comme une sangsue de les accrocher, espérant qu'un jour, ils te prennent pour ce que tu es vraiment... Ces quelque mots, ce sont ceux qui sortent en même temps que mes larmes, ceux qui creusent de profonds sillons dans mes joues et ceux qui m'ouvrent les yeux, ceux qui me font comprendre que la vie n'est jamais parfaite, qu'il y a toujours un grain de sable pour te la gâcher. En réalité, ils ne sont pas un grain de sable, mais plutôt un rocher, me bloquant la vue sur le bonheur...
commentaire
Après, malgré nos différents, on est grandes, je pense, alors je tiens à te dire que ce que je t'ai dit il y a longtemps, il me semble, est toujours valable, et que je serais toujours ta fidèle lectrice, que tu le veuille ou non. Voilà, j'ai dit ce que j'avais à te dire, je vais me recouvrir à nouveau de mon masque, hein?