Les brumes de la nuit ©Ce texte est protégé par un copyright.
Cette nuit qui descend dans le rêve s'enfonce,
L'esprit quitte le corps, obtiendrai-je réponse
àu mystère du sang ,
encore plus secret que le sont hièroglyphes
Gravés sur les rochers, par des milliers de griffes
des ancêtres d'antan
Je deviendrai comme eux, cette simple charogne,
Et ces os blanchissant, à ce temps qui les rogne
Au bord d' un chemin creux
Personne ne saura si j'étais belle ou laide
Riche ou bien mendiante à mon squelette raide
dans ce sol argileux
L'énigme donnera tant de légendes vaines,
Qui échafauderont, des amours et des haines
Pétris d'obscurité,
La mort est pour nous tous, la fin de nos problèmes
Car que restera t'il de nos souffrances blêmes
face à la vérité ?
Dieu sera t'il présent, près des âmes choisies
Entendrons-nous des chants, et belles poésies
Objets de mon désir ?
Lorsque viendra le temps de la page fatale
Ne m'enterrez pas sous pierre sépulcrale
L'âme ne peut mourir.
Commentaires (3)
L'âme ne se meurt, de l'enveloppe terrestre se libérant
La pensée survit au philosophe qui l'écrit
Et éternelle est la beauté de la poésie
Merci de partager mes pensées et de m'avoir inspiré ce quatrain...
J'admire votre lucidité sur l'après-décès.
commentaire