Les fleurs des champs©Ce texte est protégé par un copyright.
Les fleurs des champs sont celles qui ont plus de racines.
Elles reviennent, fidèles, chaque année de labeur.
Pas besoin que l’on sème, c’est leur âme assassine
Qui étend, sans vergogne, leurs plus douces couleurs.
Votre force est celle des éternels opprimés.
Vos cousines, sauvages, entre pierres des tourelles
Poussent, sans prendre ombrage, d’être les mal aimées,
Parsemant le chemin qui mène à Compostelle,
Je veux faire votre cause, une cause nationale,
Faire œuvre de baveux, défendre votre honneur
Contre l’âme trafiquée de vos sœurs de serres.
Quelle pâle beauté, celles qui n’ont d’égales
Que le nom poétique qui est celui de fleurs
Je vous offre, pour finir, ce modeste concert.
Commentaires (7)
Posté par
Gérald
le 17/06/2011
Hélène,
A votre cause nationale
Pour la fleur des champs je me joins.
La trafiquée je n'aime point,
Je préfère l'originale.
Elle vit dans un grand jardin,
Avec sa couleur d'aquarelle,
Et n'a besoin pour être belle
D'un vase de salon mondain.
A votre cause nationale
Pour la fleur des champs je me joins.
La trafiquée je n'aime point,
Je préfère l'originale.
Elle vit dans un grand jardin,
Avec sa couleur d'aquarelle,
Et n'a besoin pour être belle
D'un vase de salon mondain.
Posté par
nouga
le 17/06/2011
sur le chemin de compostelle la fleur des champs accompagne le pelerin qui prend son temps
merci Hélene de ce parcours fleuri
merci Hélene de ce parcours fleuri
Posté par
Woodiwood
le 17/06/2011
Dites-le avec des fleurs,
Apprécions-en la beauté.
De doux mots venus du coeur,
Pour ces fleurs en liberté.
Apprécions-en la beauté.
De doux mots venus du coeur,
Pour ces fleurs en liberté.
Posté par
silverfox199
le 18/06/2011
Boutons d'or et marguerites
Recouvrent les champs
D'un manteau jaune et blanc
De nouveau l'estival rite
Encense nos chants
Du matin au couchant
Pour faire oublier bien vite
Hivers accablants
Et vive le printemps
Ghjslain
Recouvrent les champs
D'un manteau jaune et blanc
De nouveau l'estival rite
Encense nos chants
Du matin au couchant
Pour faire oublier bien vite
Hivers accablants
Et vive le printemps
Ghjslain
Posté par
hélène
le 18/06/2011
Merci à tous, chers amis.
Chacun de vous à sa lecture,
Et mon bonheur, est de vous lire.
Chacun de vous à sa lecture,
Et mon bonheur, est de vous lire.
Posté par
LE SOLATIER
le 18/06/2011
Acaules ou ombelles, les fleurs s'enracinent pour tapisser nos champs et parfumer vos poèmes
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Vous avez mille fois raison. La beauté des fleurs sauvages vient aussi de ce qu'elles meurent vite une fois coupées.
Laissons-les (vivre) là où elles sont, pour que chacun en profite.
Et il y aurait un parallèle très intéressant à faire avec la beauté féminine, ou la féminité en général.
Très joli texte.