Les Glycines©Ce texte est protégé par un copyright.
La glycine odorante s’épanche, se balance
Au fronton de ces murs où dorment nos raisons.
En gros bouquets chargés, elle nous offre l’errance
Fait voyager l’esprit en imagination.
Vos petites corolles fragiles, frémissantes,
Forment comme un rideau qui cache les amours.
Amours qui éclosent ou amours finissantes,
Dans la touffeur fraiche et les parfums du jour.
Si les miennes ne sont plus, pour d’autres elles commencent,
Et naissent sous le ciel de lit drapé de mauve.
Elles sont déjà promises aux lois d’une romance
Dignes d’un conte d’antan, tout cousu de guimauve.
Il passera le temps de tes couleurs tendres,
Me manqueront les pas parfumés de l’essence,
Avant que le muguet ne vienne aussi nous prendre
Dans son flux odorant, jusqu’à l’évanescence.
Commentaires (9)
est le parme,
Alors je ne peux que leur trouver du charme,
A vos belles et odorantes glycines,
Hélène, de ses mots, dessine, fascine.
Hélène ou la magie des mots.
Un rideau : oui. N'est-ce pas ce que nous "tissons" un peu tous les jours avec les mots pour expier ou dissimuler nos maux.
Et pour vous Gilbert : ce que vous appelez ma magie, vous en connaissez la source.
Et que de délicats sous-entendus
Quelle féminité dans ces glycines !.
EVOCATION SUBLIME
Désolé pour ce petit coup de marteau qui n'enlève rien a la beauté du texte !
A bientôt peut-être !
Ou de protéines acides aminés
J'aime vos récits de mauve habillés
Mais ce commentaire point ne lirez
Vous qui d'ordinaire ne rajoutez
Rarement propos supplémentaires
Aux miennes rimes retardataires
Je me permet de vous le signifier
Ghjslain
commentaire
Très beau poème printanier