Les Ridelles du Deuil©Ce texte est protégé par un copyright.
Puisque c’est de survie qu’il s’agit,
Tous les ancrages, si futiles soient-ils,
Sont une brique, un roc, un ciment.
Parfois, les souvenirs... Douloureux !
Parfois, c’est le travail… Laborieux !
Parfois, c’est le refus… Oublieux !
Oublier qu’il y eut un passé
Oublier… et puis se rappeler
Oublier… et puis y repenser
Cet être chéri qui t’a quitté
Cet être cher ne peut se quitter
Cet être cher qu’il te faut quitter
Quand le matin il faut te lever
Quant à midi il faut grignoter
Quand le soir il faut te coucher
Dans la nuit où le vrai s’abolit
Dans les rêves où le passé revit
Quand les bras de Morphée te sourient
Inonde ton oreiller de tes larmes
Sous un spleen que rien ne désarme
Dans ta tête, il n’y a que vacarme
De l’aube à la nuit, te rebiffer
Du soir au matin, te rebeller
commentaire