Par hélène
Texte daté de 2014/10/16
Lierre rouge©Ce texte est protégé par un copyright.
Le lierre rouge sang s'agrippe au mur gelé
S'épuisant dans l'effort comme pour s'y loger,
S'inscrit dans le mortier et tout en poésie
S'immerge sans se perdre, comble de l'hérésie.
Sans bruit, mais diantrement précis dans l'objectif
Il gagne les hauteurs, invincible sportif
Au rythme long des heures et toujours s'échine
Couvrir d'or vermeil la muraille de Chine.
Le mur est habillé dans sa plus belle robe
Tissée des mois durant au plus fort de l'été
Mais sans aucun effort, à seule fin d'habiter.
Drapé des mille feux du lierre encore teinté
Le pignon s'abandonne au souffle qui l'enrobe
A l'ombre, sans soleil, tel un jour éreinté.
Lairedubeau
16.10.MMXIV
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