Lilas, Paulownia se répondent assidument
Noyant dans le vert, qui tous deux les glorifient,
Les mauves les plus pâles - une lithographie
D’un printemps installé – irrémédiablement.
Courant vers l’été qui toujours leur échappe,
L’un et l’autre se disputent, indiscutablement,
Les faveurs d’un tempo – impitoyablement
Sous couvert de silences – dressés comme une chape.
Epuisés par l’effort déployé dans la danse,
Ils plieront, tous les deux, sous le poids de la pluie
Qui les laissent attendris, apaisés, unis vers.
Fleurs au sol, englouties par les miasmes d’hiver,
Le temps les fanera et peut-être la nuit
Fera taire le combat, doublé d’outrecuidance.
Commentaires (2)
Posté par
Loup gris
le 23/05/2013
J'aime votre texte, Hélène autant que les lilas qui se meurent de froid en ce moment tout comme moi...
Posté par
hélène
le 23/05/2013
Comme chacun d'entre nous ; heureusement, nous avons les mots pour nous calfeutrer. Merci de votre lecture.
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