Malkia des Simba©Ce texte est protégé par un copyright.
La pauvre lionne est terrassée et les vautours,
Tout là-haut dans le ciel, infatigablement,
Tournent en rond, de plus en plus bas…
Savane assoiffée, où règne une chaleur de four…
Un ciel blanc de chaleur grille implacablement
Tout animal exposé bien proche du trépas.
Malkia, blessée par le buffle qu’elle a tué,
Reine dévouée des Simba du Serengeti,
Gît dans le sable aride, le long d’un cours d’eau.
Harcelantes, les mouches ont pondu sur ses plaies
Leur poison, inoculant une maladie
Dont peut-être elle mourra demain. Ses lionceaux,
Abandonnés, morts déjà, ou à l’agonie,
Ne sont que des souvenirs tandis qu’elle se tord
Sous la brûlure du soleil rouge d’or en fusion.
Dans ses derniers souffles, se souvient-elle, ici,
De ses chasses victorieuses, de ses corps à corps ?
Et, de la Mara, les turbulentes convulsions ?
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