Marine Le Pen est morte
Depuis je pleure des larmes à faire taire les brasiers.
Je pleure la courageuse qui osa calomnier,
Prodiguer tant de haine, à coups de becs et d'ongles
Pour défendre notre race au mépris de la honte.
Le drame est survenu dans son lit, ce matin.
Il est question d'une flamme née d'un cierge mal éteint
Comme sortie sournoisement d'un volcan endormi
Pour lui ravager net ses flancs si bien fleuris.
Un feu froid et féroce couvé depuis des siècles
De ceux que les anciens répandaient sur leurs terres
Pour mieux les assainir du pire fléau : la peste.
Du corps de la défunte quel est d'ailleurs le reste ?
Deux prothèses en ferraille : une cervelle et un cœur !
Rien d'autre ? Chair ? Cendres ? Néant ! Et c'est tant mieux d'ailleurs...
Honorons la pureté sans les cendres sordides
Laissons la dernière urne de Marine Le Pen ... vide.
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