Mon ami,©Ce texte est protégé par un copyright.
Toute ta vie fut un soleil brillant,
Une saison insouciante, brûlante, orageuse,
Comme un insatiable amant, tu l'as dévorée,
Tu l'as aimée, passionnée, avide, dangereuse.
Douce ou cruelle, mais toujours merveilleuse,
Creusant déjà de l'oubli, le fossé,
Oublier le temps te fit, s'éloignant, la gueuse,
Toi, tu la remerciais de t'avoir comblé.
Mais un jour, tu l'as pressenti,
Son amour était devenu retors,
Sournoisement, elle quittait ton lit,
Infidèle, elle délaissa ton corps.
Tu n'as pas supporté qu'elle parte avec l'été,
Tu étais un guerrier, tu étais fort,
Seul, sans témoin, le chêne est tombé,
Tu n'as pas connu l'hiver, parti avec la mort.
Triste au pied de ta tombe, fin du jour
Ma pensée s'égare dans un passé déjà révolu,
Désormais, loin des souffrances et désamours,
Ami perdu, dans ton ciel, je t'ai entrevu...
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Merci Evelyne.
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