Mon Amour, prends ma main ; plus rien ne tourne rond
Souris, ferme les yeux, ne pense plus à rien
Ce n'est pas un adieu, car tout mon cœur est tien
Juste un autre chemin, que nous emprunterons
Je t'aime tellement ; tu sais que, mon amour,
Nous serons libérés - ma chérie, réjouis-toi -
De tous ces demeurés, qui exhibent leurs Lois
Grouillant indécemment, çà et là, alentour ?
Laissons-nous nous griser ; je t'en prie, soyons ivres,
Dis-toi que cet instant, aux reflets blancs et or
Jusqu'à la fin des temps, guérit de tout remord
Nous serons épuisés, contents de ne plus vivre
Ceci n'est pas un adieu ; et dis-moi quand, ma sœur
Presser sur la détente - et ainsi part mon coup
Oublie la plaie béante, apparue sur ton cou
Souris, ferme les yeux - et attends-moi, je meurs.
Commentaires (6)
Pour enfoirés tu peux mettre "costumés" "effrontés" "culottés" "effrénés" "débridés" "endiablés"... que sais-je, et juste après j'aurais mis : Laissons-nous NOUS griser ; car moi = me / toi = te / il ou elle = se / et pour nous = nous. Simples observations sur un très beau travail.
Je te dirais de nous attendre également pour ton dernier vers.
Pour le dernier vers, la sœur étant déjà mourante / voire morte, son frère lui demande de l'attendre, le temps que lui-même se suicide. D'où le "je".
Merci pour l'autre "nous", je n'y avais pas fait attention.
Pour le dernier vers j'ai compris mais c'est dommage d'abandonner ... pour qui que ce soit
Merci à toi.
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