Mon doux Briscard©Ce texte est protégé par un copyright.
Puisque mon cœur s’est brisé ce mercredi-là,
Puisque c’est l’Ankou qui a gagné et pas moi ;
Puisque ta chair martyrisée, mon doux briscard,
Puisque ta peau glacée, désormais nous séparent ;
Puisque ta voix s’est éteinte, se tait à jamais,
Puisque tes mains virtuoses se sont dénouées ;
Puisque tes bras caressants ne pourront plus m’enlacer,
Puisque je reste nue, seule, décontenancée ;
Puisque nous ne pouvons partager notre humour,
Puisqu’il faut dire adieu à nos bonheurs du jour ;
Puisque nous n’irons plus arpenter le Mont Blanc,
Puisque nos motos n’enrouleront plus ses flancs ;
Puisque enfin il faut te quitter, ô mon amour,
Vois ! La paix m’est interdite et c’est pour toujours.
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