Mon Roi de Cœur ©Ce texte est protégé par un copyright.
J'enlace mon oreiller comme si c'était Toi
Puis je fais croire à ma main droite que ce n'est pas
Ma main gauche qui repose sur elle mais bien la Tienne...
Je ferme les yeux et ton image m'envahit.
J'ai aimé ce que tu fus et ce que tu fis.
J'ai goûté aux fruits sucrés de ton amour.
Entends-tu dans le jardin chanter la grive ?
Elle se rit du froid, de la pluie comme du givre.
Moi, je suis un arbre que les oiseaux ont quitté...
Dans leur envol, le sabbat de tes pensées,
Mon âme en errance et mon corps embarrassé.
Sombre pluie d'été sur la face de notre amour.
Des regrets, des soupirs, des chagrins, des remords.
C'est la cruelle antienne qui sans cesse me mord...
L'envie me prend de n'être plus que sable au vent !
Qu'elles étaient belles les roses de mon jardin perdu !
Qu'ils étaient beaux tes yeux, leur regard détendu,
Des yeux à percer les plus rudes nuits de la vie.
Qu'elles étaient belles tes mains quand elles œuvraient !
Qu'ils étaient forts tes bras quand ils me câlinaient !
Qu'elle était chaude ton âme, ô ! mon Roi de Cœur !
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