Par hélène
Texte daté de 2012/03/07
La question se pose, assez régulièrement
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N'est-ce vraiment qu'une danse ?©Ce texte est protégé par un copyright.
Ton pied contre le mien, ma main qui se fait tienne,
Le temps de ce tango, deux destins qui s’enchaînent.
Enlacés dans ce rythme qu’ensemble nous créons,
Le monde en est exclu, Ode d’Anacréon.
Mon cœur est étourdi de pénétrer le tien
L’image en est pareille à celle d’un Titien.
C’est l’union de deux panses, deux égos et deux souffles
Dans une même bulle, se cachent, se camouflent.
Nous serons comme amants, à mêler nos humeurs
Nos doutes, même nos sangs, jusqu’à l’ultime heure
D’un si cuisant retour, exsangues, privés de voix.
Trop vite se délie le lien qui nous renvoie
Au monde des impuissants, au monde des mortels.
La danse est infinie, la danse est immortelle.
Commentaires (9)
Posté par
hélène
le 16/03/2012
Bien sûr je me souviens de Clochette, notre fée à tous !! On trouve toujours son texte sur Exionnaire ?
Posté par
nouga
le 16/03/2012
non elle a cloturé son compte
j'ai de ses nouvelles par mail
j'ai de ses nouvelles par mail
Posté par
Loup gris
le 16/03/2012
Passions, impulsions, émotions, désillusions, tout est réuni dans ce très joli texte. Bravo Hélène.
Posté par
AYSLANE
le 16/03/2012
Me rappelle fortement un texte que j'ai écrit il y a longtemps, à l'époque où je dansais encore...
Très joli poème !
Très joli poème !
Posté par
Evelyne
le 16/03/2012
Certaines danses, c'est comme un moment de communion. On le ressent ici.
Excepté le fameux duo Bedos et Sophie Daumier dans la Drague (sourire)
Excepté le fameux duo Bedos et Sophie Daumier dans la Drague (sourire)
Posté par
francois
le 16/03/2012
n'est ce vraiment qu'une danse
pas sur mais quoi qu'on en pense
le pas est sur l'étreinte est forte
quoi que font les panses ça ouvre des portes
pas sur mais quoi qu'on en pense
le pas est sur l'étreinte est forte
quoi que font les panses ça ouvre des portes
Posté par
On'X
le 16/03/2012
Votre danse est chair, rythme, sang, émotions et sentiments, union sacrée, votre danse est vie.
Ce n'est pas votre premier texte sur la danse, sur cette danse en particulier. Non seulement vous parvenez à traduire la danse dans toutes ses dimensions, toute sa complexité, mais surtout, vous sublimez l'instant et le rendez magique.
Et tout comme on maîtrise les pas et figures d'une danse pour mieux les oublier, s'en défaire et mener sa propre danse, vous dépassez par votre écriture les contraintes du sonnet, et l'on retrouve votre souffle, votre rythme, votre voix.
Ce n'est pas votre premier texte sur la danse, sur cette danse en particulier. Non seulement vous parvenez à traduire la danse dans toutes ses dimensions, toute sa complexité, mais surtout, vous sublimez l'instant et le rendez magique.
Et tout comme on maîtrise les pas et figures d'une danse pour mieux les oublier, s'en défaire et mener sa propre danse, vous dépassez par votre écriture les contraintes du sonnet, et l'on retrouve votre souffle, votre rythme, votre voix.
Posté par
hélène
le 16/03/2012
Merci à tous pour votre lecture et votre ressenti à chacun et chacune. Merci du fond de mon grenier.
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je ne sais si tu te souviens de Clochette , mais elle adoré le tango , elle frequentait les clubs de la capitale
ton texte me rappelle un des siens
bravo