Noir pouvoir...
La femme tout en un,
Maman, amante, sœur,
De ces lieux opportuns
Chez ceux de la couleur ;
La femme noire et nue,
Où la peur qui obombre,
Aux préjugés du sombre,
En fait une inconnue ;
La femme de l’obscure,
Quand bien loin de sa terre,
Il lui faut là se taire,
Aux hontes qui rassurent.
La femme si soumise,
Au guerrier, en partage,
Qu’elle n’est plus qu’un voyage
Vers sa contrée promise.
La femme à peau campêche,
A l’odeur du mystère,
Au rêve d’adultère,
Qui voudrait que l’on pèche ;
La femme de l’ailleurs,
De nos plus grands fantasmes,
De l’âme un peu le spasme
De ce qu’on croit meilleur ;
Cette femme du beau,
Aux temps de l’éphémère,
Des vagues de la mère,
Jusqu’au fond du tombeau
Et de la femme noire,
Aux yeux de nuit d’étoiles,
Sans pudeur et sans voile,
Où se sent le pouvoir,
De quelque Walhalla,
Où serait la Ghula…
Mars 2015
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