On a vu un nombre incalculable de lacs de paix. ©Ce texte est protégé par un copyright.
On a vu un nombre incalculable de lacs de paix.
C'est en ces ornières sans but que trouve naissance
Les grands péchés mortels condamnés au pardon.
Sinistres signaux de guerre, il est inutile
D'accourir munis de ces instincts de morts.
On a vu un nombre incalculable de lacs de paix
Sans liens bercés par cette petite barque de l'humanité,
De bonne heure le disque solaire ensanglanté, du sang des peuples
Apparut sur les voies de la paix, que nous tracions.
Pensées sans suite. Ombre sourcilleuse.
Ce ne pouvait être qu'une alerte.
Les balles de la mort arrivaient,
Donnant naissance à un soleil vomissant du sang
Comme sur les torrents écarlates
Ce qui précède a trait aux singularités inventées,
À ces beaux précipices, où se jettent les peuples perdus
J'arriverai peut-être à diriger ma pensée,
Au milieu des parasites de guerre,
Qui entre dans l'eau tourmentée des Nations,
Absorbez-moi si vous le pouvez.
Des yeux hagards comme des étoiles apeurées ornent le ciel,
Participe de leur teint, à un ciel blafard
De tous les navigateurs de la paix, il y a ceux qui luttent
Celui qui a la poitrine en forme de Colombe me plaît le mieux.
Dans une plaine bondée d'étoiles,
Des cycles insensés font souffler le vent.
Nous n'avons plus beaucoup de jours à dormir,
Après les fleuves du chaos annoncé,
Trop habitués au vacarme des chefs de guerre,
Les beffrois des peuples retentissent, sous des bannières éteintes
Ils y avaient si tant de monstruosités passées,
Et si tant de génocides des peuples
Nés des embrasements fortuits d'un monde délayé
Ce dieu qui grandissait en nous,
Pour le bonheur des générations à venir,
Comprenant que l'heure est venue,
Disparaître dans l'éloignement d'une humanité souffrante.
Suintement de l'espèce humaine,
dans sa propre destruction.
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