avec un clin d'oeil à Réci
On court, on court
On court, on court
On court, on court, éperdument, perpétuellement
On se court, autour, autour, on se ment, indéniablement
Au secours, secours, secourez ces gens, immanquablement
Qui courent, qui courent, au souffle court, c'est dément, dément
Et moi, et moi, je cours, je cours tout autant
D'émoi, des mois, des jours, des ans, je perds mon temps
Et si rarement, rarement, à mon tour, j'arrête, j'attends
Que viennent les moments, un moment, détour de tourments
Au détour du temps, parfois, si peu souvent, pourtant
Je trouve le temps, des fois, aux quatre vents, sentant
Que s'ouvre l'espace tant les étoiles brillent, tant les astres scintillent
Ainsi, ainsi, se passe tout, se transforme tout, tout tourne en vrille
Et du coup, du coup, j'entends les anges, mes sons changent,
Mes maux, mes mots se transposent, se métamorphosent
Et je trouve, je retrouve ma vie, mes sens, à la vie son sens,
Tout cela et tout ça, simplement, m'arretant de courir, en tous sens
Et quand ainsi, j'arrête de courir, je sens, je ressens, les mots pour dire
Quand j'arrête, je respire, qu'en ces moments je puisse, je puisse écrire
Qu'en ces moments je puisse vivre et me lire l'esprit comme dans un livre
Et ici, ici, venir le dire, l'écrire et me rassasier, me nourrir à ces vivres
On court, on court, éperdument, perpétuellement
On se court, autour, autour, on se ment, indéniablement
Au secours, secours, secourez-moi, je me meurs, je me mens
Je ne m'arrête plus assez souvent, assez souvent, c'est dément, dément
On court, on court, et moi, et moi... et moi je cours après le temps
Isatis
27 février 2008
Commentaires (4)
Bonjour cher ami-poète !
Quelle joie de pouvoir relire tes beaux vers ! Le professionnalisme se lit partout dans tes oeuvres. Toutes mes félicitations ! Il est grand temps à ce que tu franchisse la porte des éditeurs afin de trouver le tien.
Bravo et à très bientôt pour la suite de la lecture si passionnante !
Amicalement,
FD
commentaire
Le temps nous rattrapera toujours et on courra toujours après le temps.
Il faut courir en attendant. On ne peut aller que dans un sens. Vers l'avant.
Je vous suit. On y va! Venez,