Paradoxe.^{©Ce texte est protégé par un copyright.}

- Je suis petit mais je suis long au sens large.
- J'ai juste assez de place pour vivre en marge.
- Comprenez-moi sans attendre.
- Attendez-moi sans comprendre.

- Oui, je veux le double de la moitié.
- Tout ce qui est en trop est à jeter.
- Ou alors? Que la moitié du double,
- C'est tellement clair que ça me trouble.

- Quand il y a trop de chose a dire, on se tait.
- Tout ce qui n'est pas bon, il vaut mieux l'ignorer.
- Mais quand c'est bien, c'est à prendre, pas à laisser!
- C'est trop bon! Faut essayer de le garder.

- Quand les soustractions se sont ajoutées,
- Les divisions se sont multipliées,
- Si ce n'est pas assez, faut en rajouter.
- Le dernier n'est pas l'ultime dernier.

- Tu te débrouilles mal pour embrouiller.
- Tu as fini par t'emmêler les pieds .
- Du coup j'écoutais, je ne sentais plus mon nez.
- Ca te feras les pieds! Tu ne peux que "plus vouloir" marcher.

- Tu es dans un sens contradictoire.
- Tu fais durer le provisoire.
- Je suis une tête de lard en l'air.
- C'est pour ça que j'en ai "rien a faire".

- Tout ce qui n'est pas bon me rends meilleur.
- Si ça te rends meilleur? A moi la peur.
- Je pense a tout dés que je n ai plus rien.
- Cette fois ne me dis pas que c'est bien.

- Non ! Ne négliges pas la négation.
- Oui ! Ca confirme une affirmation.
- Le résultat est une division.
- On dirait que moins c'est long, plus c'est bon.

- Juste une paire de triple quadruple heure.
- Ou juste un jour qui aurait 24 erreurs.
- L'heure n'est pas la même pour tout le monde,
- Une minute! Il y a la deuxième seconde.

- Les têtes à claquer ne sont pas bonnes à calquer.
- Un boxeur, ça boxe et ça se fait boxer.
- Tu vois? Tu croits, tu y crois, et après tu décroits.
- Crois en ta croix et décroits des milliers de fois.

- On n'a rien sans faire, on ne fait rien sans avoir.
- Rien sans faire. . . Rien sans avoir. Affaire à voir.
- Quand c'est largement étroit, ça réduit le choix.
- Ras la casquette là, mais ne t'inquiète pas.

- Comprends! C'est tellement clair que ça me trouble.
- Il m'en faudrait au moins la moitié du double.
- Quand pas beaucoup ç'est presque pareil que très peu.
- L'orage est dans ta tête, il va pleuvoir dans tes yeux.

- J'en avais un peu marre d'en avoir assez.
- Moi, je veux juste le double de la moitié.
- Au pire? La moitié du double je voudrai.
- Ce n'est pas bien, c'est trop bon de se régaler,

- Quand c'est trop bon, c'est à prendre. Pas à laisser!
- Mais quand c'est bien mal, c'est bon d'apprendre à lâcher.
- Quand tu le tiens? Faut essayer de le garder.
- J'ai eu chaud, je croyais avoir des frais. Trop failli en donner.

- J'en ai marre de ne pas en avoir assez!
- Quand tu n'as plus rien, il faut aller en chercher.
- Alors, à deux pas à pieds, à demain, j'y vais.
- Je me suis perdu où il n'y avait rien à gagner.

- Ce n'est Jamais toujours mais "Toujours jamais".
- Et quand c'est comme ça, tu peux laisser tomber.
- Vivre jusqu'à mourir, mort pour l'éternité.
- Ce n'est qu'une coïncidence préméditée.

- Ca parait plus facile a retenir qu'a oublier.
- Quand il y a trop de chose a dire, on se tait !
- Ce n'est que des environs, des "juste à peu prés",
- Ca complique les choses de simplifier.

- Plutôt que d'attendre le temps, faut le prendre?
- Pas de fric a revendre, marre d'attendre.
- Il y a toujours quelque chose quelque part.
- A bientôt, à mal tard, ou plutôt à plus tard.

- Je compte sur mes doigts, deux pareils il n'y a pas,
- Il n'empêche que l'on peut les compter deux fois.
- Ca vient? Ca va. Ca va-ça vient n'était pas ça,
- Ca va bien, ça va mieux, c'est bien mieux que ça va.

- Et oui!? Mon p'tit bonhomme, tout ce qu'on veut, on ne l'a pas.
- Moi je fais tout comme, mais c'est tout comme ça!
- C'est le monde à l'envers: plus je gagne et plus je perd.
- Avec plus de sucre ça serait moins amer,