Parfums du soir©Ce texte est protégé par un copyright.
Ambre triste du soir et couleur tamisée,
Que sont devenues vos antiques douceurs
Quand l’aube alanguie, à ce point apaisée,
Reviendra dans son lit taquiner vos ardeurs.
Amples parfums aux promesses susurrées
D’un matin trop limpide – antre éblouissant.
Là, s’en suivent les heures, presque centaurées,
Préparant la venue d’un jour neuf – fleurissant.
Jours de pluie, jours de fête aux saveurs aigrelettes.
Combien d’autres naitront encore à contre-champ,
Les demains qui s’ennuient, comme l’ombre défaite.
Va, la nuit se poursuit, indicible silence.
A la pointe du jour, émergence d’un chant.
Continue ta folie, chaque jour est une danse.
Commentaires (10)
Posté par
Floria
le 28/04/2012
très joli, on imagine bien l'écoulement du temps et les couleurs qui l'accompagnent
Posté par
Loup gris
le 28/04/2012
Presque centaurées, quelle jolie image. j'aimé votre poème, Hélène.
Posté par
hélène
le 29/04/2012
Merci à tous les trois. Prise par les couleurs d'un soir, heureuse que ce soit perceptible à la lecture.
Posté par
Evelyne
le 01/05/2012
C'est bien vu, associer avec virtuosité les « moments » du temps, qui pourraient être impalpables, à des ressentis, ici olfactifs.
Posté par
On'X
le 02/05/2012
C'est à la fois sucré et amer, mourant et plein de vie, fatigué et plein d'espoir...
Votre écriture est "poudrée", si féminine, ciselée et délicate, traduisant si bien la complexité des souvenirs, des sentiments ou de la vie, à l'image de votre dernier vers.
Un très beau texte.
Votre écriture est "poudrée", si féminine, ciselée et délicate, traduisant si bien la complexité des souvenirs, des sentiments ou de la vie, à l'image de votre dernier vers.
Un très beau texte.
Posté par
hélène
le 02/05/2012
La capture d'un instant est souvent un point de départ me concernant.
Merci à toutes les deux pour votre lecture, votre ressenti et votre sensibilité.
Merci à toutes les deux pour votre lecture, votre ressenti et votre sensibilité.
Posté par
Jean-Mi
le 08/09/2012
Comme vous m'avez parlé de "solitude vivante", je me suis demandé s'il existait des solitude mortes. Certes il en est que pour les vivants qui se souviennent. C'est la vie, immense paradoxe, et si belle danse, parfois...
Posté par
Jean-Mi
le 08/09/2012
très grande faute
Le pluriel à solitude (encore un paradoxe)
Le pluriel à solitude (encore un paradoxe)
Posté par
Sceptique
le 18/11/2012
J'apprécie non seulement l'effusion de couleurs et de lumières de ce poème, mais aussi sa musicalité; le premier quatrain est délicieux à lire tant il est lisse et langoureux comme un crépuscule.
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Les jours succédant aux nuits
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De senteurs invitantes
Embarquons dans la danse
C'est la danse de la vie
Ghjslain