Pauvre Oreiller©Ce texte est protégé par un copyright.
Tu n'es qu'mon oreiller,
Mais moi je fais comme si...
Toi, mon cher oreiller,
Abreuvé de mes larmes,
Mon fidèle associé,
Qui jamais ne désarme...
Toi qui sais tous les charmes
D' mon amant adoré.
O ! Toi, mon oreiller,
Abritant nos déduits,
Mon sincère conseillé,
Tu connaissais celui
Qui ravissait mes nuits,
Les faisait flamboyer
Tu n'es qu'un polochon
Que j'étreins de mes bras.
J'y déverse l'baluchon
De mes peines et tracas,
Mes espoirs maigrichons,
Déchirée dans mes draps.
Tu n'es qu'mon oreiller,
Mais moi je fais comme si...
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