Par hélène
Pensées couchées
Un hiver meurt sans bruit, comme un amour s’éteint.
Pâle, l’aube est endormie et le ciel incertain.
Fera-t-il le choix des heures et journées longues
Où tout se savoure au creux de l’ombre oblongue.
Il fait le choix d’un temps chagrin, moitié soleil
Moitié crachin, il n’a d’ailleurs pas son pareil
Pour les brumes dignes de Turner – assassines.
Avec un zeste de remords - Mnémosyne.
Aube nostalgique d’autres matins, plus éphémères
Mais plus sereins où seule l’idée, tout londonienne,
D’un ciel brumeux attriste deux cœurs presque enfantins.
Mes yeux s’accrochant à ce léger bosquet de thym,
Pressentant son parfum depuis ma méridienne
Embuée par un flot de pensées douces amères.
Commentaires (4)
Posté par
Loup gris
le 25/02/2013
Un très joli texte que j'ai pris plaisir à lire, j'espère que le printemps vous tirera de la nostalgie!
Posté par
beaudelair
le 07/03/2013
BONJOUR
c'est vrai que c'est nostalgique
des regrets de l'hiver ou la fin d'une histoire
c'est vrai que c'est nostalgique
des regrets de l'hiver ou la fin d'une histoire
Posté par
beaudelair
le 07/03/2013
j'ai chercher dans le dictionnaire "mnémosyme" j'ai pas trouvé mné égal mémoire ?? mais après
merci
merci
Posté par
Loup gris
le 30/05/2013
Mnémosyme, déesse de la mémoire.
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