peu de temps
Ne dormir que peu de temps permet de perdre l'errance des nuits dans celle des petits jours.
La lumière d'aube, ses paresses grises griffées de mauve, ses verts becquetés d'or, l'odeur d'âme dans l'herbe humide,
la fraternité du chant et du silence dans une silhouette de chat,
l'instant félin qui s'emplume dans une frayeur de piaf, entrer, sortir, entrer... sortir de la poitrine par tout ce qu'une fenêtre peut ouvrir... Être scandaleusement égoïste et libre dans la fugacité.
Ainsi les forces s'accumulent dans le cœur, le muscle involontaire du massacre.
Commentaires (3)
Posté par
marie jeanne
le 03/11/2012
très beau! j'ai toujours pensé que la marmotte que je suis (7 h par nuit c'est indécent!) perd de beaux moments poétiques!
Continuez à ne pas dormir et à écrire de
beaux textes.
Posté par
AYSLANE
le 04/11/2012
En tant que super marmotte (9h par nuit c'est des-decents!), je vous envie.
Mais on ne change pas le besoin de sommeil d'une marmotte du jour au lendemain, si ?
Mais on ne change pas le besoin de sommeil d'une marmotte du jour au lendemain, si ?
Posté par
Réci
le 05/11/2012
C'est compliqué a voir d'un coup pour ma petite tête
mais après plusieurs lectures, on est content de l'avoir compris. (à notre façon, bien sûr)
Merci pour cette belle réflexion qui nous donne à réfléchir plutôt qu'a dormir.
mais après plusieurs lectures, on est content de l'avoir compris. (à notre façon, bien sûr)
Merci pour cette belle réflexion qui nous donne à réfléchir plutôt qu'a dormir.
Ajouter un
commentaire
commentaire
L'Homme qui plantait des arbres