Je l'explique à travers le mythe de la plume dont beaucoup de poètes se servaient pour écrire.
Bonne lecture 😉
Plume de papier
Je dessine ma plume,
Muni d'un simple critérium,
Qui arbore à son bout une gomme,
Hélas trop maigre pour changer le passé.
J'explore ma plume,
Comme l'on marche au bord d'une rivière,
Mais vu qu'un brin n'y ressemble guère,
Alors j'image la réalité.
Je récite ma plume,
Et les paroles que je lui souffle,
Lui donnent l'élan, sans qu'elle ne s'essouffle,
Et je m'amuse avec son plumage.
Je corrige ma plume,
Lorsqu'un débordement impromptu
S'installe, mais je laisse les lacunes,
La conscience de l'imperfection est sage.
Je tisse ma plume,
Sans piéger, malgré les apparences,
Je complète en traçant trait par trait,
Ce doux plumage, chaque trait compte.
Je rédige ma plume,
Et j'y laisse de l'encre à son bout,
Car cette rivière, voyez-vous,
C'est le cours d'une vie que je conte.
- Thème :
- Genre :
- Strophes :
- Métrique :
- Vers libre (nonasyllabes et décasyllabes (hormis les hexasyllabes en début de quatrain))
- Rimes :
- Rimes croisées (Le poème ne présente que des rimes en AAB, CCB, DDE, FFE, GGH, JJH (comme les deux tercets d'un sonnet))
commentaire
Sur les ailes d'un vent badin
Elle s'envole me laissant sur le nez
Un fourmillement que je pressens fécond...
A vos plumes, poètes !