Presque souvenirs.©Ce texte est protégé par un copyright.
Pauvre, je fais comme si j'étais riche
Il y a des jours de raisins doux, de pommes d'or
Tu ordonnes ton cœur comme une armoire à linge.
On peut maudire la chose ou pardonner.
Une jolie putain qui attend dans le jardin.
Dans les femmes, c'est presque toujours mai.
Souvent, au lieu de penser, on se fait des idées.
Plus courte la jupe, plus close la chose,
C'était un personnage extraordinaire,
Elle ouvrait la porte aux clartés du matin,
Vers de bleus horizons et de chaudes campagnes,
Bien qu'il n'y ait pas de preuves. Peut-être.
De rendez -vous dans le même lit de torrent,
Où toutes les joies viennent se dirent bonjour
j'ai fini mon long voyage tout saignant d'adieux
Peut on se noyer dans le souvenir du bleu ?
Commentaires (12)
Je trouve la démarche très intéressante, et le "résultat" véritablement réussi. Etonnante cette résonance que vous créez de la sorte.
Si je peux émettre une critique, je trouve que l'ensemble manque un peu de fil conducteur, mais chaque quatrain est un petit bijou. Bravo.
Réussir à faire d'un essai un texte qui a du sens et qui "sonne" bien est une vraie gageure.
Comme je vous l'ai dit, l'essai est transformé : chaque quatrain est une belle histoire.
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