Comme le temps, s'il faut faire avec, on ne fera pas sans.
Il n'y a pas mieux pour être enfermé.
Depuis que je suis né, ils m'ont cerné.
Prisonnier du temps donc de l'argent.©Ce texte est protégé par un copyright.
On ne fera rien sans.
Il en faut maintenant.
On est en train de nous piquer la planète pour nous la revendre.
Je ne continue pas! Faut arrêter! A quoi ça sert d'attendre?
Naitre, être, n'être, paraitre, disparaitre,
Par n'importe où, une sortie, même une fenêtre.
Je tomberais sur une tête, un toit... Je ne sais pas?
Parterre? Je suis dans une course qui s'arrêtera.
Rien sans faire, rien sans avoir, on ne s'en sort pas de "là-dedans".
Après, ce n'est pas pareil mais c'est toujours comme avant.
Après s'être libérer de la matrice, on est toujours prisonnier.
Pour prendre la liberté, il faudrait déjà être libre de se libérer.
Si tout le monde allait au paradis, le paradis serait l'enfer.
Ca ne serait même plus la peine de quitter la terre.
Ce n'est pas bon d'être dans le milieu d'une extrémité.
C'est une plaie coupée en deux qui nous a guidés.
Tout est relatif dans ce monde, plus tu cours vite, moins tu vas loin.
Si c'est comme ça, c'est que tu es à l'envers. Remet-toi bien.
Il ne faut pas que courir.
Il faut aussi réfléchir.
Et positiver.
Sans exagérer.
Pour y arriver.
Sans trop s'altérer.
Si tu n'y fais pas cas.
Demain c'est le caca.
Tu n'en fais qu'a ta tête.
C'est bien ça qui m'inquiète.
D'une main, je te dis à demain.
Je veux aller plus loin.
Même si je n'ai que l'illusion d'aller où je veux.
Je ferai tout ce que je peux.
Je vais avec le vent du temps.
Je le suit pour être le mouvement.
Je me laisserai guider par ce que j'ai choisi.
Je n'ai pas le temps de rencontrer d'ennemis.
- Genre :
- "Registre" :
- Strophes :
- Métrique :
- Vers libre
Ce texte figure dans la sélection de Jacques Raffin
commentaire