prologue à un licenciement
MILLE EXCUSES
au nom de ce blog qui s'est vautré dans les vacances. Quant à moi, relisant mon billet précédent, j'ai constaté que je n'avais que partiellement raison. La rage, certes, mais pas celle qui écume, la rage pathologique, non : la rage-force où l'émotion, la révolte, l'éthique et le le sens du réel finissent par s'harmoniser.
Quand j'avais 16-17 ans j'avais une foi : tu es libre, la Révolution est au bout de ton insolence. A 57 ans, la foi reste, mais le rituel a changé. Je me trouve actuellement en minuscule tranchée contre la viscosité humaine. Aussi cette rage, cet élan "contre", est-elle, au total, libératrice puisqu'il m'a suffi, ces dernières semaines, d'identifier des ennemis précis pour retrouver la "volonté de puissance". Comme les ronces et les pâquerettes.
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Je m'en veux d'avoir oublié un temps ce conseil d'un vieil ouvrier qui, lorsque, étudiant, je travaillais en stage à l'usine LMT, m'a dit : " Quand un patron te propose un arrangement honnête, demande-toi toujours comment il cherche à t'arnaquer"----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
commentaire
Cela dit, il vaut certes mieux être ronce que pâquerette quand il s'agit de sauver sa peau.
Dans tous les cas, c'est toujours un régal de vous lire et de s'en instruire.