Par Jacques Raffin
Texte daté de 2012/03
Une suite à une série en cours…
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Prostitution 2©Ce texte est protégé par un copyright.
Peut-être si ta fille te disait "Je suis pute",
Reviendrais-tu un peu sur tes goûts trop faciles ?
Ou si ta mère, ta sœur, après quelque dispute,
Se voyaient obligées, par un destin hostile,
Toutes les deux, de lever la cuisse et puis la fesse ?
Il serait moins tranché ton jugement spécieux...
Tu te demanderais dans quel monde on professe
Un mépris pour l'humain, alors que dans les cieux,
Tout est censé prêter une valeur à la vie ?
Il est beau l'univers où l'argent toujours bruisse,
Ouvrant les portes aux uns et pour d'autres les cuisses,
Nourries par leurs organes toujours plus asservis...
Commentaires (5)
Posté par
Within--Lara
le 15/03/2012
Bien vu ! Hum oui, c'est facile de critiquer, quand c'est loin, quand c'est "les autres". Et toujours pourvu que ça ne soit pas pour soi. Ça n'arrive qu'aux autres...
Posté par
Réci
le 15/03/2012
Ton truc, ça surprend mais ç'est bon.
Posté par
nouga
le 16/03/2012
bien vu
Posté par
Evelyne
le 16/03/2012
Je vous rejoins.
Maman tenait une boutique de vêtement et en plus avaient des dons de couturière assez hors du commun. Pas très loin, il y avait ces filles qui travaillaient, elles venaient chez ma mère, parce lorsqu'elles choisissaient un vêtement, avec quelques coups de ciseaux maman transformait le vêtement selon leurs désirs. Elles se sont mises a venir avec des gâteaux et du café, et elles faisaient salon avec ma mère, se mettant à l'appeler « maman ». Ensuite elles sont devenues amies de la famille pour certaines. J'étais plus jeune, mais j'ai compris leurs histoires et franchement, pour la plupart elles avaient beaucoup d'honneur et de morale. Et les raisons qui les avaient mis dans cette situation n'étaient pas condamnables.
Une fois, une de ces femmes, que j'avais perdu de vue, je l'ai retrouvée dans un autre quartier , j'ai voulu la saluer, elle a tourné le visage de manière ostensible. Je n'ai pas compris, c'était une personne adorable et cela m'avait fait de la peine. Quand au retour, j'ai insisté et je l'ai interpellée, elle m'a dit en bredouillant, qu'il ne fallait pas que je me compromette en lui parlant, elle tenait à ma réputation. J'en ai été bouleversée, et cela m'a fait pleurer quelque jours de voir le fond du cœur de personnes que l'on se permet de mal juger.
Maman tenait une boutique de vêtement et en plus avaient des dons de couturière assez hors du commun. Pas très loin, il y avait ces filles qui travaillaient, elles venaient chez ma mère, parce lorsqu'elles choisissaient un vêtement, avec quelques coups de ciseaux maman transformait le vêtement selon leurs désirs. Elles se sont mises a venir avec des gâteaux et du café, et elles faisaient salon avec ma mère, se mettant à l'appeler « maman ». Ensuite elles sont devenues amies de la famille pour certaines. J'étais plus jeune, mais j'ai compris leurs histoires et franchement, pour la plupart elles avaient beaucoup d'honneur et de morale. Et les raisons qui les avaient mis dans cette situation n'étaient pas condamnables.
Une fois, une de ces femmes, que j'avais perdu de vue, je l'ai retrouvée dans un autre quartier , j'ai voulu la saluer, elle a tourné le visage de manière ostensible. Je n'ai pas compris, c'était une personne adorable et cela m'avait fait de la peine. Quand au retour, j'ai insisté et je l'ai interpellée, elle m'a dit en bredouillant, qu'il ne fallait pas que je me compromette en lui parlant, elle tenait à ma réputation. J'en ai été bouleversée, et cela m'a fait pleurer quelque jours de voir le fond du cœur de personnes que l'on se permet de mal juger.
Posté par
Jacques Raffin
le 16/03/2012
Merci pour vos commentaires...
Evelyne, ton histoire vaut bien un poème, et si tu ne le fais pas, je m'y essaierais bien, sur le même mot...
Cela dit, c'est évidemment un scandale que l'on considère ces femmes comme la lie de la société, alors que seuls leurs clients et ceux qui les ont poussé à cette extrêmité méritent notre condamnation... Elles ne font que survivre...
Si des messieurs sont de mon avis, je leur recommande le site Zeromacho.eu...
Evelyne, ton histoire vaut bien un poème, et si tu ne le fais pas, je m'y essaierais bien, sur le même mot...
Cela dit, c'est évidemment un scandale que l'on considère ces femmes comme la lie de la société, alors que seuls leurs clients et ceux qui les ont poussé à cette extrêmité méritent notre condamnation... Elles ne font que survivre...
Si des messieurs sont de mon avis, je leur recommande le site Zeromacho.eu...
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