Rien n'est plus difficile que d'aimer son voisin,
A plus forte raison s'il ne vit pas comme soi.
Cet homme déraciné, d'ancêtres sarrasins,
Invoque à trop grand bruit, en djellaba de soie,
Son passé révolu et son dieu suranné.
Mais Allah est absent depuis pas mal d'années,
Et les vivants sont seuls dans le camp des damnés !
Commentaires (10)
Posté par
hélène
le 23/03/2012
Allah, le Christ, Yahvé...et d'autres sont bien absents...et pourtant, tant de conflits et de sang versé en leur nom, comme des offrandes, des sacrifices peut-être. Ne dit-on pas : les absents ont toujours tort ?
Posté par
malouino
le 23/03/2012
Rappelle bien
A tout le monde
Combien, Combien...
Invente ensuite :
Si tous les gars...
Mordaient de faim
Elle : bête immonde !
A tout le monde
Combien, Combien...
Invente ensuite :
Si tous les gars...
Mordaient de faim
Elle : bête immonde !
Posté par
Jacques Raffin
le 23/03/2012
Merci.
Pour les amateurs de dieux, cf le dieu du 8 mars :
https://www.textebook.exionnaire.com/poesie-le-dieu-du-8-mars-4230
Pour les amateurs de dieux, cf le dieu du 8 mars :
https://www.textebook.exionnaire.com/poesie-le-dieu-du-8-mars-4230
Posté par
Evelyne
le 24/03/2012
Lol, pour le rimeburger...
Sinon plus sérieusement sur le fond... Quand vous dites « Rien n'est plus difficile que d'aimer son voisin, » - Je pense que si l'on commençait par aimer ses proches, ses voisins, sa rue, ses commerçants, les indigents près de soi, que l'on voit etc...chacun de nous faisant des liens plus loin,qui se propageraient, ce qui revient aussi à aimer son Pays. Mais cela s'appelle Nationalisme et c'est suspect... Je ne comprends pas, parce que si l'on est incapables d'aimer près de soi (tous sans exception culturelle ou quoique soit d'autre), comment prétendre qu'on peut aimer l'humanité entière ? C'est du flan pour moi, l'internationalisme !
Sinon plus sérieusement sur le fond... Quand vous dites « Rien n'est plus difficile que d'aimer son voisin, » - Je pense que si l'on commençait par aimer ses proches, ses voisins, sa rue, ses commerçants, les indigents près de soi, que l'on voit etc...chacun de nous faisant des liens plus loin,qui se propageraient, ce qui revient aussi à aimer son Pays. Mais cela s'appelle Nationalisme et c'est suspect... Je ne comprends pas, parce que si l'on est incapables d'aimer près de soi (tous sans exception culturelle ou quoique soit d'autre), comment prétendre qu'on peut aimer l'humanité entière ? C'est du flan pour moi, l'internationalisme !
Posté par
AYSLANE
le 24/03/2012
Dans les 5 premiers vers, votre ironie habituelle est mise à l'honneur.
Quant aux deux derniers - à moins qu'il ne faille y voir une ironie poussée à son énième degré - ils semblent donner raison à l'idiot qui s'exprime au départ...
Du coup pour ma part, vraiment décevant.
Quant aux deux derniers - à moins qu'il ne faille y voir une ironie poussée à son énième degré - ils semblent donner raison à l'idiot qui s'exprime au départ...
Du coup pour ma part, vraiment décevant.
Posté par
Jacques Raffin
le 25/03/2012
Ayslane, on vit sur la planète des fous...
Mais, comme on est tous fous, ça ne choque personne !
Evelyne, tout est du flan, mais, qu'est-ce que c'est bon, le flan !
À part la famille immédiate (et encore...), si l'on arrive à se comporter favorablement envers les autres, seule l'humanité a un sens. Les subdivisions intermédiaires de circonstances constituent des opportunismes juteux (pour ceux qui tirent les ficelles...) et rien de plus signifiant.
Mais, comme on est tous fous, ça ne choque personne !
Evelyne, tout est du flan, mais, qu'est-ce que c'est bon, le flan !
À part la famille immédiate (et encore...), si l'on arrive à se comporter favorablement envers les autres, seule l'humanité a un sens. Les subdivisions intermédiaires de circonstances constituent des opportunismes juteux (pour ceux qui tirent les ficelles...) et rien de plus signifiant.
Posté par
juanepedro
le 08/04/2012
Dieu croit-il encore en lui?
Cette question me turlupine !
Cette question me turlupine !
Posté par
Jacques Raffin
le 09/04/2012
Comme dirait mon disciple, Chuck Norris : "du moment qu'Il croit en moi..."
Posté par
On'X
le 09/04/2012
C'est vrai que votre premier vers provoque et interpelle.
Dans une optique synthétique (syncrétique ?), je dirais que l'on peut très bien ne pas aimer son voisin, même (et surtout ?) s'il nous ressemble, mais toujours avoir foi en l'humanité.
Dans une optique synthétique (syncrétique ?), je dirais que l'on peut très bien ne pas aimer son voisin, même (et surtout ?) s'il nous ressemble, mais toujours avoir foi en l'humanité.
Posté par
Jacques Raffin
le 09/04/2012
On'X, l'humanité est toujours plus belle et aimable, vue de loin... ?
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