Je vous mets ce lien qui vous expliquera mieux que mon poème le mystère du mausolée du vieux cimetière de Cagnes-sur-mer, vieux bourg miédéval qui m'a vue naître et où reposent les miens.
http://www.nicematin.com/article/cagnes-sur-mer/au-vieux-cimetiere-ces-tombes-qui-racontent-une-histoire
Recueillement
Je suivais du regard un envol de colombes
Dont l'ombre est passée sur le marbre des tombes.
Un instant le soleil, filtrant de mille feux
Son coruscant rayon d'aveuglantes clartés,
Dans l'immense if vert, aux rameaux écartés,
Me fit croire soudain aux messages des cieux.
Revenant très souvent profiter du silence
Sur ce banc ombragé loin de la turbulence,
J'étais encore enfant que déjà je hantais
Ces jardins bien tenus, sans que ce soit morbide,
Admirer la douceur d'une cariatide
Veillant sur un tombeau aussi beau qu'un palais.
Maman m'avait conté qu'au jour des épousailles,
Mourut la fiancée et, qu'à ses funérailles,
Son père et sa mère la firent embaumer,
En habit d'épousée en un cercueil de verre,
Et son corps ne connut pas le froid de la terre,
Car ses parents vivants ne purent l'inhumer.
Lorsque je reviens là, tous les mois de novembre
Dans cet endroit sacré, où plus d'un dos se cambre
Pour prier humblement devant la grande croix,
Je lie dans mes pensées, Marius et puis France,
Qui m'ont donné la vie et pleure ma souffrance,
De l'absence infinie du timbre de leurs voix.
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