Respiration©Ce texte est protégé par un copyright.
Je sens ton souffle sensuel caresser mon corps,
comme le vent sifflant dans tes longs cheveux.
Tandis que s’envole ton âme par tous mes pores
et que moi je me languis de ta voix, de tes aveux.
Quand tes paumes ardentes faisaient gémir mon corps
et que tes larmes apaisaient toute la passion retenue.
Alors, la vie était deux respirations saccadés, sans torts
et l’harmonie vibrante du souffle divin ainsi maintenue.
Puis le vent se fit bourrasques, criant toujours l’amour
et décriant tes bras tombant autour de mon absence;
qui précipita ta chute aérienne, libre et sans secours
jusqu’au courant qui portera l’odeur de ton essence.
L’amour me soufflera sur le pont où ta présence m’enivre.
L’amour te soufflerait en bas du pont en une brise légère.
Mais une perle du vent qui t’emporta coulera comme ivre
et un chapelet ridé croule là, sous cette tempête d’hiver.
Puisse le puissant chinook faire fondre la neige bientôt;
afin de découvrir ton lit de bois et pour agiter les fleurs
emplissant tes yeux de tant de magnifiques couleurs.
Que mon âme y puise la force de ta beauté au plus tôt.
Que mon âme se fortifie de ta douceur, de tes caresses,
à même l’odeur de l’air, aussi pur que le grain de ta peau.
Puisque ta voix n’a de corps, que l’écho de cette messe,
chantez à Dieu un chant d’adieu, mais rien que des mots.
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