Sans Contrefaçon©Ce texte est protégé par un copyright.
Dans le jour qui s’achève, au bord de l’eau, rêvons !
Coule l’eau transparente de la Vis, les gardons
Y frétillent, les grenouilles chantent l’été fécond.
Toi, tu as la mâle beauté des hommes faits…
Quelques cheveux blancs, des rides sculptent tes traits
Et les veines apparaissent à tes bras… Tu me plais !
J’aime tes abdos en béton, tes mollets d’airain,
Tes mains carrées, si fortes, ton calme souverain…
Je m'en vais demander ta main, un jour prochain !
Grâce à toi, mon amant merveilleux, j’ai connu
L’appel du ventre, le corps qui s’ouvre, l’inconnu
De l’harmonie avec l’univers, l’âme à nu.
Dans la nuit qui se consomme, à huis clos, rêvons !
Les draps nous enveloppent tel un douillet cocon ;
Nous y épanchons nos songes, sans contrefaçon.
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