Les hivers se succèdent, ce duvet n’est plus chaud.
Je cherche du réconfort dans ces vieux oripeaux.
Nous sommes si étrangers et pourtant de même race,
Vos yeux, quand vous passez, me tuent et me terrassent.
Le fil est si ténu entre nos deux errances,
Tout ce qui vous fait vivre sont les biens, à outrance.
Le temps sera vainqueur, il joue sur du velours,
S’égrènent sans fin les heures, comme un compte à rebours.
Je tourne et vire bien sûr, passant des heures entières
A chercher un sourire, même au fond de mes bières.
Les souvenirs au cœur ne me font pas défaut,
J’ai tendance à penser, peut-être, qu’il y en a trop.
Rentrez chez vous bien vite, ma nuit n’est pas la vôtre,
Et mon souper non plus ne sera pas Lenôtre.
Commentaires (4)
cherchez l'erreur
bravo Hélene
commentaire
Il gît seul dans la rue, comme un pauvre oisillon,
Dans la nuit et le froid, qui tombe de la branche.
L'hiver aura tôt fait, de son dur aiguillon,
De le rendre à la terre, après une nuit blanche.