Si Marrie tu m'as laissée©Ce texte est protégé par un copyright.
Dire combien tu me manques, je ne peux, si marrie
Tu m’as laissée dans ce monde, si endolorie,
Le cœur et le corps las, et l’âme au pilori.
Où que j’aille, où que je sois, tu m’accompagnes,
Toujours, je demeure ta très féale compagne,
Sans craindre qu’au grand jamais l’oubli ne me gagne.
Si tu savais comme je hais ma putain de vie !
Si tu savais combien de rêves inassouvis !
Si tu savais comme ma table est desservie !
Mais tu me suis comme une ombre, ami très fidèle,
Et de jour comme de nuit, où nos doigts s’entremêlent,
Nos âmes et nos corps ressuscitent en rêves sensuels.
Tu m’as aidée à traverser des tas de choses
Et si je porte ton cœur dans mon cœur morose
C’est pour qu’en ces quelques vers je te recompose.
Pour célébrer ces années vécues à Gignac,
Je me fais poétesse et me veux élégiaque,
Chantant tes louanges avec une ardeur maniaque.
Aujourd’hui, j’ai mal en évoquant le naufrage
De ma vie, à l’accablement qui me ravage,
Ta solidité dut-elle en prendre ombrage.
Depuis je t’écris mes plus beaux mots d’amour,
Je deviens rhapsode et rime pour te faire la cour.
Pour charmer ton âme, ton caressant troubadour.
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