Par hélène
Texte daté de 2012/11/11
malheureusement, une rime avec le son "one" masculine, j'ai pas trouvé...
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Silence chéri©Ce texte est protégé par un copyright.
Le bruit du vent qui traine les feuilles,
Elles meurent au sol et sur le seuil,
Baignées par l’ombre de l’automne.
Le pas se fond, trop monotone.
Le bruit du temps qui traine les heures,
Quand tout s’arrête et que les heurts
S’installent au cœur et font demeure
Comme un périple répétiteur.
Mais le silence, lui, est serein
Ne traine rien que sa souffrance,
Que son étain et sa patience.
Les mots aussi, souvent blessants
Trainent avec eux l’ambivalence,
Comme un trop plein d’effervescence.
Commentaires (8)
Posté par
Lily
le 12/11/2012
euh, question timide : C'est quoi une rime féminine et une rime masculine..? U.U
Posté par
hélène
le 12/11/2012
Merci pour ta critique très constructive et dont je comprends bien le sens, ainsi que l'intègre complètement. C'était sciemment que je l'ai utilisé par deux fois mais je ne ressentais ce point particulier dans le texte ; mais le je conçois et ta théorie se défend.
Pour les rimes féminines et masculines tu peux explorer le site qui, je crois, donne des exemples de rimes féminines et masculines ; pour faire concis, les féminines sont celles terminant par e (les marquent du pluriel n'enlevant rien au caractère féminin) et les rimes masculines sont les autres...mais c'est plus complexe, je le concède. Je ne suis pas une spécialiste !! Merci pour ton commentaire
Pour les rimes féminines et masculines tu peux explorer le site qui, je crois, donne des exemples de rimes féminines et masculines ; pour faire concis, les féminines sont celles terminant par e (les marquent du pluriel n'enlevant rien au caractère féminin) et les rimes masculines sont les autres...mais c'est plus complexe, je le concède. Je ne suis pas une spécialiste !! Merci pour ton commentaire
Posté par
Lily
le 12/11/2012
Merci ça m'éclaire déjà, je vais aller fouiner sur le site 😊
Posté par
Loup gris
le 17/11/2012
Très beau texte Hélène, je trouve aussi que la répétition du verbe traîner donne plus de poids à cette action dans le texte.
Posté par
hélène
le 18/11/2012
Merci Loup !
Posté par
On'X
le 19/11/2012
Il est vrai que ce texte est particulièrement "entraînant" : la répétition, le rythme, la thématique... on a vraiment la sensation d'un engourdissement, d'avancer avec peine, et ce sont guère les feuilles de l'automne qui en sont la cause.
Du coup, je m'interroge sur le sens du titre : en quoi chérissez-vous le silence qui ne semble pas si "chérissable" au vu de votre tercet ? Ou alors, c'est parce que le silence est absence des autres bruits que vous évoquez ? En quel cas, j'aurais plutôt interverti les deux tercets, pour que le silence soit la chute.
Du coup, je m'interroge sur le sens du titre : en quoi chérissez-vous le silence qui ne semble pas si "chérissable" au vu de votre tercet ? Ou alors, c'est parce que le silence est absence des autres bruits que vous évoquez ? En quel cas, j'aurais plutôt interverti les deux tercets, pour que le silence soit la chute.
Posté par
hélène
le 20/11/2012
@On'X : vous avez touché juste : il conviendrait sûrement d'intervertir les 2 tercets car je voulais mettre en exergue le silence comme l'absence des autres bruits comme vous le dites si joliment. Merci en tout cas de votre relecture, je vais en faire bon usage.
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commentaire
Un verbe traîner = évoque une fatigue profonde, une douleur sourde et épuisante
Deux verbes traîner = vulgarisation du terme qui a l'air alors de sortir tout droit du langage courant, voire même familier. Ca casse un peu tout je trouve.
Mais c'est la seule critique que je trouve à faire à ton magnifique sonnet !