Pour ma part, je me suis prêté au coup et vous propose une version de ces paroles.
Bonne lecture :)
Silence harmonieux
Calme… Paisible… Serein…
Et à la fois blanc très pur,
Et à la fois noir obscur,
L’endroit chante un air suzerain.
Noir de minuit où nul ne nuit à mon ennui,
Non, rien de ce son parfait n’échappe à mon ouïe.
Mélodieux mi-la-do, sans un odieux bémol,
Inquiétude anodine, de laquelle je m’isole.
Blanc pur et harmonieux, qui me balance, me berce
J’entends le bleu de la pluie qui coule en averse,
J’entends le vert des arbres dont les feuilles frémissent,
J’entends le rouge des braises de mon feu qui rugissent.
Je n’ai envie de rien, j’ai envie du néant,
Je veux juste écouter cet air en méditant,
Je souhaite faire le vide dans mon esprit,
Mais de cette symphonie, je ne veux être épris,
Du blanc qui aveugle d’une lumière intense,
Du noir qui angoisse d’une langueur immense,
La solitude aussi est hospitalité,
Nul paradoxe n’habite dans ce vide abrité.
Un vide abrité… Noir… Blanc…
Mélodieux… Clair… Obscur…
Beau… Prenant… Emprisonnant…
Qui protège… et rassure…
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